Feu
Cessez le feu, messieurs!
Le feu ne sert à rien, il est même dangereux, surtout insidieux!
Vous n’êtes pas des dieux, ni même des demis-dieux, ça saute aux yeux.
Adieu, feu orgueilleux!
Eau
ô mouvement émouvant qui m’émeut jusqu’aux larmes.
Je t’offre mon corps en cadeau, emporte-le au galop jusqu’au goulot, là-haut.
A la recherche du repos, loin du chaos.
Air
Air, je ne puis me taire!
Tu me fais voyager, loin de la terre et de toute guerre.
Tu transformes ma chair et transcendes mes nerfs, c’est pourquoi tu m’es si cher!
Terre
Chère terre, notre mère à nous tous.
Rappelle à tous les hommes que nous ne sommes pas tes propriétaires, seulement des locataires éphémères.
Notre ère ne date pas de hier, espérons qu’elle ne soit pas délètère!